ARRAS 2 Dra. Jacqueline Kolf Traducción a cargo de Jesús María Martínez Gil |
Lorsque j´ai rencontré Pedro Planas et que j´ai eu la chance de recevoir son enseignement, j´ai écouté tout ce qu´il avait découvert cliniquement et j´ai souhaité, comme lui d´ailleurs, avoir des preuves scientifiques à tous ses concepts. Quand je lui demandais: "Pourquoi les choses sont-elles ainsi?", il me répondait souvent "je ne sais pas; ce que je sais, c´est que c´est ainsi. Alors, vous, maintenant, les plus jeunes, cherchez.". Ce qu´on trouvera dans cet article, ce sont des preuves scientifiques qui montrent le bien-fondé de la RNO. PLANAS était un clinicien, "un clinicien étant un médecin qui étudie les maladies et établit ses diagnostics par l´examen direct de ses malades". Car, ne l´oublions pas, "la médecine est une science de l´observation". En d´autres termes, il a utilisé, pour comprendre et décrire les troubles de l´appareil manducateur, la "méthode anatomo-clinique" décrite para Claude BERNARD dans ses "Principes de médecine expérimentale", tout comme l´avaient fait avant lui LAENNEC, TROUSSEAU ou BRETONNEAU et comme l´a fait DELAIRE également depuis les années 60. Planas se situe dans la lignée de ces praticiens hors-pairs. Mais cette méthode anatomo-clinique pratiquée par ces pionniers, même s´ils ont du génie, a ses limites. Elle s´occupe du "comment?" des maladies mais ne peut répondre au "pourquoi?". La réponse au pourquoi appartient à la physiologie qui, le plus souvent, ressortit des sciences fondamentales. Ce qui fait que cette réponse appartient au chercheur de laboratoire. PLANAS lui-même, avec sa règle des trois "POURQUOI?" n´a jamais cessé d´interroger le monde scientifique. Quant à nous, depuis que nousnous sommes interessée à la RNO, nous avons, sans relâche, cherché ces preuves. Actuellement, elles abondent et je ne pourrais vous les citer toutes. En voici quelques examples: PLANAS dit "Le developpement de l´organisme, et surtout de l´appareil manducateur, est à la fois sous la dépendance du génome et des facteurs paratypiques locaux qui procurentà la bonne mesure le développement adéquat" et il ajoute: "la face, plus que toute autre partie du corps, nécessite une grand quantité de stimuli paratypiques physiologiques". En d´autres termes, la RNO repose, pour ce qui concerne le développement, sur la notion de "croissance adaptative". Cliniquement, nous en avons eu des exemples tirés des travaux de DELAIRE avec
Mais nous sommes encore dans le domaine de la clinique et donc des hypothèses. Les preuves scientifiques, c´est un généticien, RIZET, qui les apportera grâce à ses recherches sur la génétique du maïs. Il confirme: "on n´hérite pas de caractères mais de potentialités". Et cette fois, on peut affirmer: "le développement dépend du génome, de facteurs épigénetiques et de facteurs paratypiques locaux". Voici qui tord le cou à la conception des caractères acquis, c´est-à-dire au tout génétique auquel certains croient toujours. Mais le problème n´est pas simplifié pour autant. En effet, l´optimisation de la croissance nécessite de recenser les facteurs environnementaux capables d´influer sur le développement. Cela va du mode d´allaitement à la date du sevrage, des propriétés rhéologiques des aliments, en passant par les modalités de la ventilation, les parafonctions, etc. PLANAS constate sur lui-même comme sur ses patients que, lorsque l´on veut écraser un corps dur, on déporte sa mandibule latéralement à droite ou à gauche. C´est le fameux "mouvement de latéralité" cher à la RNO. Mais, grâce à l´observation attentive de ses malades, il constate aussi que certains d´entre eux mastiquent toujours du même côté. Toujours chez ces mêmes sujets, il observe que le plan d´occlusion est oblique vers le haut du côté qui mastique, que l´abrasion est également différente selon le côté considéré et enfin que la dimension verticale est réduite du côté habituellement mastiquant. Et il observera bien d´autres symptômes encore. Il en déduit que la mastication physiologique de l´adulte, celle qui est destinée à broyer des aliments durs, est de type "unilatéral alternée" et que cette fonction particulière est suffisamment puissante pour façonner le plan d´occlusion; en d´autres termes, qu´elle joue un rôle dans la morphogenèse. Mais, bien que pouvant être constaté cliniquement, cette loi physiologique reste malgré tout une HYPOTHESE. C´est le Pr. GASPARD cette fois qui apportera la preuve. A l´aide des mathématiques et grâce au calcul vectoriel, il montre que " une force F peut vaincre une résistance alimentaire, mais, en mastication bilatérale, cette même force F ne peut surmonter qu´une force dont l´intensité est deux fois moindre." D´où il conclut: "La mastication bilatérale n´est pas physiologique". "On morde avec plus d´efficacité en agissant latéralement.". GASPARD ajoute: "c´est pourquoi l´action sur la morphogenèse est plus importante en mastication unilatérale que bilatérale et c´est pourquoi on constate la réduction ipsilatérale de la dimension verticale et au contraire son augmentation controlatérale". Ainsi se trouvent vérifiées les hypothèses suivantes qui, du coup, cessent d´être des hypothèses et acquièrent le statut de lois physiologiques.
Cette praxie est réalisée par un simple mouvement d´overture/fermeture; c´est un mouvement charnière, disait PLANAS; elle aboutit sans coup férir à l´intercuspidation maximale et surtout, ne nécessite aucun effort intense. Elle n´est pas fonctionelle.
Grâce à une remarquable étude de myiologie foctionnelle, le Pr. GASPARD a montré que des faisceaux musculaires bien spécifiques sont recrutés par le système nerveux central pour ce type de mastication, c´est-à-dire pour les mouvements nécessitant une grande énergie de contraction en isométrie. Les forces que ces muscles déploient sont telles qu´elles atteignent pratiquement la charge de rupture et que les vaisseaux deviennent exsangues. Ces muscles, qu´il a identifiés grâce à une remarquable étude à l´aide du Doppler-couleur, de l´echo tomographie et de la caméra à positon, ce sont:
GASPARD nous dit: "ces muscles sont indissolublement solidaires dans l´effort et dans le repos. Les deux premiers viennent ajouter leur puissant effet au moment même où la pression sur le bol alimentaire atteint sa valeur maximale, alors que le 3º soutient fermement l´ATM pour éviter sa déhiscence". Cette praxie peut délivrer des forces considérables (de 20 à 120 Kgs.) Du même coup, se trouve démontré son rôle indiscutable dans la morphogenèse cranio-faciale. Les paléoantrhopologues n´en ont jamais douté. Nous étions les seuls à le faire. En conclusion, ces travaux confirment ce que PLANAS pensait, c´est-à-dire que: la mastication unilatérale alternée est une formidable matrice fonctionnelle. Gérard COULY est d´ailleurs tout à fait du même avis et l´a écrit à plusieurs reprises. Observant l´influence de la mastication sur l´unité alvéolo-dentaire dans le sens vertical, PLANAS dit: "Lors de la mastication d´aliments durs et résistants, le frottement fonctionnel entraîne
"Ces microtaumatismes physiologiques suscitent une réponse, elle-même physiologique, génératrice d´une croissance également minime qui se produit pendant les 23 heures où la denture est au repos". Tout ceci par la stimulation des mécanorécepteurs parodontaux. PROFITT, BAIK et LEE en 1990, étudiant l´éruption dentaire chez l´homme, parviennent à la même observation grâce à une étude de l´éruption des prémolaires chez l´homme au vidéo microscope électronique. Des enfants furent observés à plusieurs reprises au cours du nycthémère; leurs conclusions confirment l´observation de PLANAS. Ils constatent:
Je vous laisse juge de la perspicacité de PLANAS.
PLANAS dit: "embryologiquement, la mandibule provient de deux bourgeons droit et gauche, le maxillaire de trois bourgeons, un médian et deux latéraux. Mais, de plus, il constate: A la mandibule, l´excitation fonctionnelle d´une ou de plusieurs dents d´une hémi-arcade produit une réponse de croissance de toutes les dents de cette hémi-arcade (cést-á-dire du bourgeon correspondant). Au maxillaire, les réponses aux excitations se font au niveau de trois groupes distincts, correspondant aux trois bourgeons dont il est issu: maxillaires droit et gauche et le bourgeon incisif.". Ce que PLANAS décrit constitue la base même du concept d´unité fonctionnelle. En l´occurrence, PLANAS décrit "les unités fonctionnelles alvéolo-dentaires" jamais évoquées jusqu´à lui. Depuis VAN DER KLAAUW, on connaissait les composantes fonctionnelles qui sont "des éléments morphologiques ayant en commun une fonction". Ce qui caractérise une composante fonctionnelle, c´est que, même si elle est stimulée partiellement, elle répond dans sa totalité. Partant de ces notions, MOOS a introduit la notion d´unités squelettiques: (cinq à la mandibule par exemple). Avant PLANAS, tout le monde, avec MOOS, parlait d´une unité alvéolo-dentaire globale. PLANAS a découvert qu´en fait il y en avait cinq:
La réalité embryologique de ces unités a été décrite par COULY à partir des crêtes neurales de l´embryon. Leur réalité au plan neurologique a été montrée par C. JERGE, (cité par WODA) qui par des enregistrements au moyen de micro-électrodes, a démontré dans le noyau mésencéphalique du V l´existence de cellules répondant à une pression exercée sur un groupe de dents d´une hémi-arcade et sur la gencive attenante, la direction et le sens optimal de stimulation étant les mêmes pour toutes les dents de ce groupe. Cette réalité fonctionnelle se trouve encore confortée par les données anatomiques concernant le pré maxillaire humain dans les travaux de SAKKA et VACHER, cités par GASPARD. GASPARD à son tour, à propos d´une recherche de myologie sur l´inhibition ou le recrutement des muscles responsables de la mastication qui dépendent des sollicitations conjointes des champs proprioceptifs articulaires conclut: "tout incite à penser que, s´agissant des signaux à point de départ parodontal, 5 champs interviennent chez l´homme: deux maxillaires, un pré maxillaire et deux mandibulaires." Argument embryologique, argument neurologique, argument anatomique, argument myologique, tous confirment ce que PLANAS avait observé dans la bouche de ses patients et qui a trouvé son application thérapeutique dans l´équiplan, appareil fonctionnel excellence. Il y en a d´autres et il y en aura d´autres car A. WODA me confiait un jour que les observations de PLANAS avaient donné du travail aux chercheurs pour au moins 50 ans et que ses hypothèses méritaient vraiment toute notre attention. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Cuando yo conocí a Pedro Planas y tuve la suerte de recibir sus enseñanzas, escuché todo lo que había descubierto de manera clínica y deseé, como él mismo por otra parte, tener las pruebas científicas de todos sus conceptos. Cuando yo le preguntaba: "¿Por qué las cosas son así?", él me respondía con frecuencia "yo no lo sé; lo que yo sé, es que es así. Vosotros, los más jóvenes, debéis buscarlo.". Lo que encontraremos en este artículo, son las pruebas científicas que muestran la certeza de la RNO. PLANAS era un clínico, "siendo un clínico, un médico que estudia las enfermedades y establece sus diagnósticos por el examen directo de sus enfermos". Por que, no lo olvidemos, "la medicina es una ciencia de la observación". En otras palabras, el utilizó, para comprender y describir los disturbios del aparato masticatorio, el "método anatomo-clinico" descrito por Claude BERNARD en su "Principes de médecine expérimentale", tal como lo habían hecho anteriormente LAENNEC, TROUSSEAU o BRETONNEAU y como lo ha hecho DELAIRE igualmente desde los años 60. Planas se coloca en la misma línea que estos "prácticos sin par". Pero este método anatomo-clinico practicado por estos pioneros, incluso siendo ellos geniales, tiene sus límites. Se ocupa del "cómo?" de las enfermedades pero no puede responder al "por qué?". La respuesta al por qué corresponde a la fisiología que, las más de las veces, es el resultado del estudio de las ciencias fundamentales. Esto es lo que hace que esta respuesta corresponda darla al investigador. PLANAS mismo, con su regla de los tres "POR QUE?" no ha cesado nunca de interrogar al mundo científico. En cuanto a nosotros, desde que nos hemos interesado por la RNO, hemos buscado sin descanso, esas pruebas. Actualmente, ellas abundan y no podré citarlas todas. He aquí algunos ejemplos: PLANAS dice "El desarrollo del organismo, y sobre todo del aparato masticatorio, está influenciado a la vez por el genoma y por los factores paratípicos locales que procuran en buena medida el desarrollo adecuado " y el añade: "la cara, más que cualquier otra parte del cuerpo, necesita una gran cantidad de estímulos paratípicos fisiológicos". En otras palabras, la RNO se fundamenta, en lo que respecta al desarrollo, en la idea de "crecimiento adaptativo". Clínicamente, tenemos ejemplos sacados de los trabajos de DELAIRE con:
Pero nosotros estamos todavía bajo el dominio de la clínica y por consiguiente de sus hipótesis. Las pruebas científicas, es un genetista, RIZET, quien las aportará gracias a sus investigaciones sobre la genética del maiz. El confirma: "no heredamos los caracteres sino las potencialidades". Y esta vez, podemos afirmar: "el desarrollo depende del genoma, factores epigenéticos y factores paratípicos locales". He aquí quien retuerce el cuello del concepto de los caracteres adquiridos, de lo que en genética algunos han creído siempre. Pero el problema no es tan simple. En efecto, la optimización del crecimiento necesita el concurso de todos los factores que se ven envueltos en la capacidad de influir en el desarrollo. La manera de alimentarse a partir del destete, las propiedades reológicas de los alimentos, sin olvidarnos de la respiración, las parafunciones, etc. PLANAS constata tanto sobre él mismo como sobre sus pacientes que, para triturar un cuerpo duro, se traslada la mandíbula lateralmente a derecha o izquierda.Es el famoso "movimiento de lateralidad" tan querido en la RNO. Pero, gracias a la paciente observación de sus enfermos, constata también que algunos de ellos mastican siempre del mismo lado. En estos mismos pacientes, el observa que el plano de oclusión es oblicuo elevándose hacia el lado de masticación habitual, que la abrasión también es diferente según sea el lado considerado y enfin, que la dimensión vertical está reducida del lado de masticación habitual. Observando también otros muchos síntomas. El deduce de ello que la masticación fisiológica del adulto, la que está destinada a triturar alimentos duros, es de tipo "unilateral alternada"y que esta particularísima función es suficientemente poderosa para dar forma al plano de oclusión; en otras palabras, que ello juega un papel importante en la morfogénesis. Pero, aunque pueda constatarse clinicamente, esta ley fisiológica continúa siendo, a pesar de todo, una HIPOTESIS. Es el Pr. GASPARD esta vez quien aportará la prueba. Con la ayuda de las matemáticas y gracias al cálculo vectorial, el muestra que" una fuerza F puede vencer una resistencia alimentaria, pero, en la masticación bilateral,esta misma fuerza F no puede superar sino una fuerza cuya intensidad es dos veces menor." De donde el concluye: "La masticación bilateral no es fisiológica". "Se mastica con mayor eficacia actuando laterálmente.". GASPARD añade: "esto es por que la acción sobre la morfogénesis es más importante en masticación unilateral que en la bilateral y esto es porque constatamos la disminución ipsilateral de la dimension vertical y al contrario su aumento contralateral". Así encontramos la verificación de las hipótesis siguientes que, de golpe, dejan de ser hipótesis y adquieren el estatuto de leyes fisiológicas.
Esto se realiza con un simple movimiento de apertura/cierre; un movimiento en charnela, decía PLANAS; consiguiendo llegar sin interferencia a la intercuspidación máxima, y sobre todo, sin necesitar un esfuerzo intenso. No es funcional.
Gracias a un importante estudio de miofisiología, el Pr. GASPARD ha demostrado que fascículos musculares específicos son reclutados por el sistema nervioso central para este tipo de masticación, es decir que para los movimientos se necesita una gran energía de contracción isométrica. Las fuerzas que estos músculos desarrollan son tales que ellos alcanzan practicamente la carga de ruptura y los vasos sanguíneos acaban exsangües. Estos músculos, que el ha identificado gracias a un importante estudio con la ayuda del Doppler-color, de la ecotomografía y de la cámara de positrones, son:
GASPARD nos dice: "estos músculos son indisolublemente solidarios en el esfuerzo y en el reposo. Los dos primeros conjuntamente desarrollan su efecto en el momento en que la presión sobre el bolo alimentario alcanza su valor máximo, entonces el 3º sostiene firmemente la ATM para evitar su dehiscencia". Esto puede desarrollar fuerzas considerables.(de 20 à 120 Kgs.) De la misma manera, encontramos demostrado su papel indiscutible en la morfogénesis craneo-facial. Los paleoantropólogos no tienen ninguna duda de ello. Nosotros somos los únicos para hacerlo. En conclusión, estos trabajos confirman lo que PLANAS pensaba, es decir que: la masticación unilateral alternada es una formidable matriz funcional. Gérard COULY es de la misma opinión y lo ha escrito en muchos artículos. Observando la influencia de la masticación sobre la unidad alveolo-dental en el sentido vertical, PLANAS dice: "En cuanto a la masticación de los alimentos duros y resistentes, le frote funcional entraña:
"Estos microtraumatismos fisiológicos suscitan una respuesta, también fisiológica, que genera un crecimiento igualmente mínimo que se produce durante las 23 horas que la dentadura está en reposo". Todo esto por la estimulación de los mecanoreceptores parodontales. PROFITT, BAIK y LEE en 1990, estudiaron la erupción dental en el hombre, alcanzando la misma observación gracias a un estudio de la erupción de premolares en el hombre con video microscopía electrónica. Varios niños fueron observados en varios momentos en el curso del sueño nocturno; sus conclusiones confirman la observación de PLANAS. Ellos constatan:
Os dejo juzgar la perspicacia de PLANAS.
PLANAS dide: "embriologicamente, la mandíbula proviene de dos mamelones derecho e izquierdo, el maxilar de tres mamelones, uno medial y dos laterales. Pero, además, él constata: En la mandíbula, la excitación funcional de uno o más dientes de una hemiarcada produce una respuesta de crecimiento de todos los dientes de esta hemiarcada (es decir, del mamelón correspondiente). En el maxilar, las respuestas a los estímulos se hacen a nivel de tres grupos distintos, correspondiendo a la situación de los tres mamelones: maxilar derecho e izquierdo y el mamelón incisivo.". Lo que PLANAS describe constituye la base misma del concepto de unidad funcional. PLANAS describe "las unidades funcionales alveolo-dentarias" nunca descritas hasta él. Desde VAN DER KLAAUW, conocemos la composición de lo que son los grupos funcionales "elementos morfológicos que tienen en común una función". Lo que caracteriza a un grupo funcional, es que, incluso si es estimulado parcialmente, la respuesta es en su totalidad. Partiendo de estas nociones, MOOS introdujo la noción de unidades esqueléticas: (cinco en la mandíbula por ejemplo). Antes de PLANAS, todo el mundo, con MOOS, hablaba de una unidad alveolo-dental global. PLANAS descubrió que de hecho, había cinco de ellas:
La realidad embriológica de estas unidades ha sido descrita por COULY a partir de las crestas neurales del embrión. Esta realidad en el plano neurológico ha sido demostrado por C. JERGE, (citado por WODA) que parte del registro por medio de microelectrodos, demostrando que dentro del núcleo mesencefálico del V la existencia de células que responden a una presión ejercida sobre un grupo de dientes de una hemiarcada y sobre el tejido gingival adyacente, la dirección y el sentido óptimo de la estimulación eran los mismos para todos los dientes del grupo. Esta realidad funcional se encuentra consolidada por los datos anatómicos concernientes al premaxilar humano en los trabajos de SAKKA y VACHER, citados por GASPARD. GASPARD a su vez, a propósito de una investigación miológica sobre la inhibición o el reclutamiento de músculos responsables de la masticación que dependen de la solicitación conjunta de campos propioceptivos articulares concluye: "todo incita a pensar que, tratándose de las señales en el punto de salida parodontal, intervienen cinco campos en el caso del hombre: dos maxilares, uno premaxilar y dos mandibulares." Argumento embriológico, argumento neurológico, argumento anatómico, argumento miológico, todos confirman lo que PLANAS había observado en la boca de sus pacientes y quien ha encontrado su aplicación terapéutica con el equiplan, aparato funcional excelente. Hay y habrá otros de ellos; A. WODA me confiaba un día que las observaciones de PLANAS darían trabajo a los investigadores para al menos 50 años y que sus hipótesis merecían verdaderamente toda nuestra atención. |